Le terrain d’implantation de la future médiathèque est très escarpé et est caractérisé par la présence d’une zone d’aléa inondation réputée inconstructible qui a induit son positionnement sur le site. L’organisation générale du projet, sur le plan vertical, découle en grande partie du profil topographique du terrain : un site en forme d’amphithéâtre naturel dont la déclivité se développe sous le niveau de l’espace public représenté par la rue Benazi. Il en résulte un bâtiment dont l’accès se fait par son niveau le plus haut, via une esplanade donnant sur les espaces d’accueils et sous lequel se développent les différents pôles de l’établissement. C’est la prise en compte des données bioclimatiques locales qui dicte l’écriture architecturale du volume bâti : chaque façade est rythmée par des ouvertures - pour un fonctionnement de la quasi-totalité des espaces en ventilation naturelle traversante et par éclairage zénithal - auxquelles sont associées des brise-soleils. Les façades nord-ouest, sud-est et sud-ouest seront habillés de brise-soleils verticaux tandis que la façade principale au nord-est sera habillée d’une large casquette et de joues verticales protégeant chaque ouverture du rayonnement solaire.